De La Place Porte Maillot au parvis de Notre-Dame, de nos cuisines à nos salles de sommellerie, nos apprentis ont brillé – en concours, en démonstration, en transmission. Nos boulangers ont été salués lors de la Fête du Pain, nos sommeliers médaillés au concours MAF, et nos élèves engagés dans un déjeuner solidaire conçu avec l’association Kymba pour de jeunes patients en hématologie. Autant de moments forts où l’excellence se conjugue à l’humain.
Nous avons aussi accueilli de nouvelles énergies ! Parmi elles, Nabil Zemmouri, cuisinier autodidacte engagé et désormais ambassadeur de l’EPMT, partage avec passion son expérience et son exigence. À travers lui, c’est l’image renforcée de l’école qui se révèle : accessible, bienveillante, et ouverte à tous les talents : « … c’est un peu comme une famille. Il y règne une ambiance chaleureuse, saine, que je n’ai retrouvée dans aucune autre école jusqu’à présent ! » Vous pouvez retrouver son interview dans cette gazette, où il revient sur son parcours, ses motivations et les liens forts qu’il tisse avec nos équipes et nos apprentis. Le dîner des partenaires, imaginé comme une “murder party”, fut un autre temps fort de cette fin d’année. Il a rappelé combien la formation est un travail collectif. Les entreprises qui nous soutiennent – notamment via le solde de la taxe d’apprentissage – en sont des actrices à part entière. Grâce à elles, nous pouvons équiper notre campus, faire évoluer nos formats pédagogiques, et surtout accueillir des profils parfois éloignés de la formation.
C’est d’ailleurs tout le sens de notre Passerelle Handicap, qui permet à des jeunes en situation de handicap de se former dans un cadre adapté. Ce dispositif, porté avec des partenaires comme l’Agefiph, se développe avec force. Il reste des places pour ces jeunes extraordinaires à la rentrée, n’hésitez pas ! Pour lui donner une suite cohérente, nous ouvrons un Titre Professionnel d’Employé Polyvalent en Restauration, une formation en apprentissage accessible et qualifiante. En choisissant l’EPMT sur SOLTéA, vous devenez moteur de ce projet profondément humain.
L’innovation est aussi au cœur de notre développement. Avec l’IAE Lille, nous lançons à la rentrée une licence professionnelle en management de projets événementiels : une formation ambitieuse, à la croisée de nos métiers et des attentes du secteur.
Enfin, cette gazette donne la parole à celles et ceux qui ont façonné et continuent de faire grandir l’école. Les portraits croisés de Jean-Michel Defer, formateur engagé, et de Laurent Delcros, Meilleur Apprenti cuisinier 1984 et ancien élève de l’école, rappellent que transmettre, c’est aussi incarner : être là, jour après jour, pour accompagner les gestes, les doutes et les réussites.
Nous remercions chaleureusement l’ensemble des équipes de l’école, et toutes les entreprises partenaires qui participent activement à la réussite de nos élèves, notamment à l’occasion des examens. Un grand merci également à tous les membres de jury, professionnels investis, qui nous accompagnent chaque année avec disponibilité et engagement.
Merci à toutes celles et tous ceux – conseil d’administration, équipes, partenaires, entreprises, anciens – qui permettent à notre école de grandir, sans jamais perdre son âme. Comme l’écrivait Simone Weil, « l’âme a besoin de durée ». C’est cette fidélité dans le temps, cette présence engagée, qui donnent à notre mission tout son sens.
Bel été à vous, et à très bientôt.
Sincèrement,
Ismaël Menault
Directeur général
Une épreuve de savoir-faire et d’exigence
Il règne dans les concours professionnels une intensité bien particulière. Le silence des salles, les regards des jurys, le poids des gestes répétés des centaines de fois en atelier… Lors des sélections départementales et régionales du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » en Sommellerie, organisées le 12 mai 2025, nos trois apprentis du Certificat de Spécialisation Sommellerie ont affronté cette atmosphère avec sérieux et détermination.
Durant plusieurs heures, ils ont démontré leur maîtrise des arts du vin : dégustation à l’aveugle, analyse sensorielle, décantation, reconnaissance de cépages ou de liqueurs, accords mets et vins, sans oublier une épreuve orale en anglais. Ce n’est pas qu’un concours, c’est un concentré de savoir-faire et de culture, un rite de passage qui forme autant qu’il distingue.
Trois parcours, un même engagement
Dans ce contexte exigeant, Élisa Tardy s’est particulièrement illustrée en décrochant une médaille d’or départementale et une médaille d’argent régionale, saluant un parcours sans faute. Antonin Hecka, lui aussi, a été récompensé pour sa justesse de ton et son sens du service avec une médaille d’argent départementale. Quant à Evan Pichard, il a fait preuve d’un engagement exemplaire, remarqué par l’ensemble du jury.
L’accompagnement au cœur de la réussite
Si ces résultats sont à saluer, c’est aussi parce qu’ils témoignent de l’accompagnement attentif et exigeant de leur formateur, Alexandre Lesieur, référent de la section sommellerie à l’EPMT. « Les jeunes ont fait preuve d’une grande maturité, d’un sens du service affirmé et d’une belle culture du vin. Ils ont été à la hauteur du concours », confie-t-il avec fierté.
Une cérémonie et des perspectives
La remise des médailles régionales, qui s’est tenue le 23 juin à l’Hôtel de Région Île-de-France, est venue clôturer ce chapitre avec émotion. Dans les sourires échangés, les applaudissements nourris, c’est toute une communauté – apprentis, formateurs, familles – qui célèbre le chemin parcouru.
Et si l’histoire ne s’arrêtait pas là ? Pour Élisa, l’aventure se poursuivra au niveau national. Mais pour tous, cette expérience restera une étape fondatrice, une première reconnaissance dans un métier de passion, d’exigence et d’élégance. Bravo à eux !
Votre parcours est atypique et inspirant : qu’est-ce qui vous a conduit à vous lancer dans la cuisine, et comment avez-vous construit votre notoriété sur les réseaux sociaux ?
Tout a commencé très tôt, dans la cuisine familiale. Ma mère cuisinait avec amour pour ses enfants, et j’ai voulu suivre ses pas. Par la suite, j’ai eu la chance de croiser sur ma route des chefs emblématiques. Pendant le Covid, la restauration s’est arrêtée brutalement. Ce moment de pause m’a amené à explorer un autre terrain d’expression : les réseaux sociaux. C’est devenu un espace de partage, de transmission et de lien direct avec un large public.
Pourquoi avoir choisi de vous rapprocher de l’École de Paris des Métiers de la Table ?
L’EPMT est une institution reconnue, au rayonnement solide, dont de nombreuses figures de la gastronomie sont issues. Mais c’est aussi une école qui a du cœur : mon association a été chaleureusement accueillie à plusieurs reprises dans le cadre de projets caritatifs. Cette générosité et cette ouverture m’ont donné envie d’aller plus loin avec elle !
Quels apports concrets retirez-vous de votre accompagnement technique à l’EPMT, notamment dans la perspective des concours culinaires ?
Ce que j’apprécie à l’EPMT, c’est de pouvoir me replonger dans les fondamentaux. Je révise les gestes de base, parfois oubliés dans le rythme effréné des cuisines professionnelles. Je m’exerce aussi sur les normes d’hygiène, qui évoluent constamment, et je bénéficie d’un regard exigeant sur mes pratiques. Je suis également en contact avec de nombreux apprentis qui préparent des concours d’envergure, comme les MAF ou des émissions télévisées. On échange, on se challenge. C’est une dynamique extrêmement stimulante.
Vous partagez régulièrement vos immersions dans nos cuisines avec votre communauté : que souhaitez-vous transmettre à travers ces contenus ?
Je veux montrer que l’EPMT est une école accessible, bienveillante et exigeante à la fois. L’ambiance y est sereine, le respect mutuel palpable. Il y a une vraie entente entre les élèves et l’équipe pédagogique. Je souhaite que mes abonnés découvrent cette réalité et qu’ils osent franchir la porte de l’école. Beaucoup ignorent encore qu’elle est gratuite avec l’apprentissage, ouverte à toutes les vocations sérieuses. Je veux être un relais positif, pour inciter les jeunes à s’y inscrire.
En tant qu’ambassadeur de l’école, vous êtes au contact des jeunes en formation. Que retenez-vous de vos échanges avec les apprentis de l’EPMT ?
Ils sont connectés, curieux, très informés. Beaucoup me suivaient déjà sur les réseaux, ce qui crée tout de suite une proximité. Mais au-delà de ce lien, j’apprends autant d’eux qu’ils apprennent de moi. Leur manière d’appréhender les métiers évolue, ils sont rapides, agiles, et ont une vision claire de ce qu’ils veulent. C’est un vrai plaisir de transmettre, mais aussi d’écouter et de m’enrichir à leur contact.
Si vous deviez résumer en une phrase l’esprit de cette collaboration, que diriez-vous ?
Ce partenariat, c’est un peu comme une famille. Il y règne une ambiance chaleureuse, saine, que je n’ai retrouvée dans aucune autre école jusqu’à présent !
Dans une atmosphère chaleureuse, une cinquantaine de ressortissants européens du 17e ont partagé un menu aux saveurs continentales, imaginé et servi par les apprenties et apprentis de l’EPMT avec l’accompagnement attentif de leurs formateurs. Gaspacho espagnol au chorizo, vol-au-vent belge, cepelinai lituaniens, fromages français et trio de douceurs portugaises ont jalonné ce voyage culinaire. Les vins ont été offerts par l’ambassade de Moldavie.
Parmi les convives : Geoffroy Boulard, Maire du 17e arrondissement, Jean-Didier Berthault, Conseiller de Paris en charge des affaires européennes et internationales, de nombreux élus, ainsi que des représentants des ambassades d’Espagne, de Belgique, de Lituanie, du Portugal et de Moldavie. Emmanuel Rivière, Vice-Président de la Maison de l’Europe, a présenté en cours de soirée le baromètre annuel de l’opinion publique européenne, consacré cette année à la question de la défense.
Une soirée où se sont conjugués l’hospitalité, l’excellence des savoir-faire et l’esprit européen.
Un grand merci aux élus de la Mairie du 17ème, notamment au maire Geoffroy Boulard et à Jean-Didier Berthault, pour leur confiance sans cesse renouvelée.
Organisée chaque année autour de la Saint-Honoré, la Fête du Pain rend hommage aux savoir-faire des artisans boulangers dans toute la France. À Paris, c’est au pied de la cathédrale que se tiennent les animations, réunissant Meilleurs Ouvriers de France, formateurs et passionnés du métier.
Cette édition a aussi été marquée par le concours du meilleur croissant au beurre des apprentis, lors duquel deux élèves de l’EPMT ont brillé :
L’EPMT a également été citée dans La Boulangerie Française, revue de référence dans le secteur.
Bravo à nos apprentis pour leur engagement, et merci à Yann Dubois pour l’encadrement de cette belle journée de transmission.
Une rencontre entre cuisine et médecine
À l’origine de ce projet, un défi aussi sensible que stimulant : concevoir un menu adapté à des patients souffrant de pathologies hématologiques, tout en veillant à préserver le plaisir de la table.
Encadrés par leurs formateurs, les apprentis de l’EPMT ont élaboré ce repas en étroite collaboration avec les jeunes patients, leurs familles et les équipes médicales des hôpitaux André Mignot (Versailles) et Saint-Louis (Paris). Les plats ont été pensés avec les diététiciens afin de répondre aux besoins nutritionnels spécifiques, tout en laissant place à la créativité et à l’écoute des envies.
Le jour du déjeuner, l’école s’est transformée en restaurant solidaire. Les jeunes patients ont pu savourer un menu imaginé avec eux, dans une ambiance chaleureuse et bienveillante.
Une pédagogie tournée vers l’humain
Au-delà des savoir-faire culinaires, ce projet a offert aux apprentis une immersion dans une réalité professionnelle empreinte d’humanité. Travailler avec des publics vulnérables, comprendre les enjeux médicaux liés à l’alimentation, adapter ses pratiques sans rien céder à la qualité : autant de compétences que les manuels n’enseignent pas toujours, mais qui forgent des professionnels attentifs et engagés.
Chrystel Lacombe, présidente de Kymba, a rappelé tout l’enjeu humain du projet : « La dénutrition est un enjeu majeur dans ces maladies, et le plaisir reste un moteur essentiel du bienêtre. » Le Dr Frédérico Garnier, représentant l’Agence de la biomédecine et spécialiste du don de moelle osseuse, en a profité pour sensibiliser les présents à un geste essentiel : « Le don de moelle osseuse repose sur la compatibilité entre donneur et receveur ; partager l’idée que ce geste peut sauver des vies est une responsabilité collective. »
Un projet chargé de sens
Au-delà du repas, ce déjeuner est la traduction concrète des valeurs que porte l’EPMT : excellence, écoute, humanité. En s’engageant aux côtés de Kymba, l’école confirme son rôle de lieu de transmission, où la cuisine devient aussi un vecteur de soin et de solidarité.
Un grand merci à l’association Kymba pour sa confiance, aux équipes médicales pour leur accompagnement, ainsi qu’à l’ensemble des jeunes participants et formateurs, porteurs d’une émotion partagée et d’un message fort : la cuisine a le pouvoir de soigner autant que de nourrir.
Pour en savoir plus et soutenir l’association, c’est par ici !
Une immersion aux couleurs du monde
Le samedi 17 mai 2025, la Place de la Porte Maillot s’est transformée en véritable carrefour des saveurs : spécialités coréennes, kazakhes, philippines, africaines, latino-américaines ou encore lusophones se mêlaient dans une ambiance festive et cosmopolite. Plusieurs milliers de visiteurs gastronomes se sont succédé au fil de la journée, pour une programmation riche en concerts, danses folkloriques, conférences et échanges culturels.
L’EPMT à l’honneur : mocktails et démonstrations
Fière d’y représenter les formations du CAP au BAC+5, l’EPMT a mobilisé ses apprentis en CS Barman et remise à niveau pour animer son stand, encadrés par leur référent Manolo Souchard. Les visiteurs ont pu déguster des mocktails originaux, savamment équilibrés et visuellement attractifs. Le clou de la journée : une démonstration de ceviche, orchestrée par le chef Enrique Casarrubias (Oxte, une étoile Michelin), de midi à 13h. Une parenthèse gourmande, alliance de fraîcheur, de technique et d’échanges inspirants.
Un bel hommage au territoire et à la gastronomie
Organisé par la Mairie du 17ᵉ, « Maillot à Table ! » a mis à l’honneur les cuisines du monde, avec une attention particulière à la lusophonie, célébrée dans le cadre de l’Année du Brésil en France et de la Journée internationale de la langue portugaise. La présence des Toques Françaises et de leur président Patrick Druart, ainsi que de chefs reconnus comme Yoshi Nagato, Mercedes Ahumada, Vincent Salur ou Renaud Ramamourty, a renforcé le prestige de l’événement.
Vers de nouvelles aventures
Cette première édition du festival Maillot à Table a été un succès retentissant : une affluence record, des rencontres riches, et surtout un bel hommage à la jeunesse en formation.
L’EPMT sort grandie de cette expérience, avec l’envie de renouveler l’aventure, d’innover et de faire toujours davantage découvrir ses savoir-faire sur des scènes ouvertes comme celle-ci.
Notre participation n’aurait pas été possible sans le soutien et la confiance de nos partenaires : Geoffroy Boulard, maire du 17ᵉ, ainsi que Pierre Mendes, Sabine de Lavigne et Manolo Souchard, dont la mobilisation a été précieuse. Un merci également à Jean-Didier Berthault, Léa Bilbot et Paul Navet, garants d’une organisation sans faille de cette première édition.
Cet événement, organisé autour du thème « Les cafés et bistrots, un patrimoine culturel et social : moteurs de développement et art de vivre à la française », s’inscrit dans la dynamique portée par l’association pour faire reconnaître ces lieux emblématiques au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Aux côtés d’Alain Fontaine, président de l’association et des Maîtres Restaurateurs, cette rencontre a rassemblé plusieurs personnalités engagées dans la valorisation de la culture de l’hospitalité : Catherine Dumas, sénatrice de Paris, Stéphane Layani, président du Marché international de Rungis, Laurent Stefanini, ambassadeur, ainsi que de nombreux professionnels du secteur.
Dans un cadre convivial, les échanges ont souligné le rôle structurant des bistrots et cafés dans la vie des territoires, leur dimension patrimoniale, mais aussi leur potentiel d’avenir en tant que lieux de transmission, de cohésion sociale et d’excellence professionnelle. Préparé et servi par les élèves de l’EPMT, ce déjeuner fut également l’occasion de saluer l’engagement et le savoir-faire des jeunes générations au service de cet art de vivre à la française.
Catherine Dumas et Stéphane Layani ont, à cette occasion, reçu le trophée d’honneur de l’association, marquant ainsi leur soutien à cette démarche de reconnaissance internationale.
L’École de Paris des Métiers de la Table adresse ses sincères remerciements à l’ensemble des intervenants, partenaires et élèves qui ont contribué à la réussite de cet événement placé sous le signe de la transmission et de l’excellence.
Créée en 2022, l’association Kymba soutient les adolescents et jeunes adultes touchés par la leucémie, ainsi que leurs proches. Elle agit au quotidien pour leur apporter un appui concret, en particulier sur les questions de vie courante et d’environnement pendant et après les traitements.
Lors de la rencontre, les jeunes de Kymba ont partagé leur expérience des contraintes alimentaires liées à la maladie. Ils ont expliqué pourquoi certains ingrédients courants – comme le blanc d’œuf cru (présent dans certaines mousses ou cocktails), les agrumes entiers ou non pelés, les viandes ou poissons insuffisamment cuits, ou encore les fruits et légumes mal lavés – peuvent représenter un risque pour une personne immunodéprimée. Des exemples concrets ont permis aux apprentis de mieux comprendre les raisons de ces exclusions.
Au-delà du choix des ingrédients, l’attention portée à la préparation et au service joue un rôle essentiel. L’échange a permis de rappeler l’importance de l’organisation en cuisine, de la rigueur dans les manipulations, et de l’hygiène à chaque étape. Les apprentis du bar ont également découvert comment adapter leurs recettes de cocktails pour respecter les consignes données en amont.
L’échange a également été l’occasion de rappeler l’importance du don de moelle osseuse. En France, près de 8 000 greffes sont réalisées chaque année. Un simple test salivaire suffit pour savoir si l’on peut devenir donneur. Plus d’informations sur www.dondemoelleosseuse.fr ou au 0 800 76 72 72.
Merci à l’association Kymba pour leur venue, et aux apprentis pour leur implication tout au long de cette rencontre.
Ces temps d’échange permettent aux apprentis de s’exercer à la prise de parole, à l’analyse sensorielle et à la transmission de leur savoir.
Le 19 juin, les participants ont découvert une sélection de vins espagnols, présentée et commentée par les apprentis. Une semaine plus tard, le 26 juin, place aux productions viticoles d’Île-de-France, avec un éclairage sur les particularités et les dynamiques locales.
D’autres Rendez-vous gourmands seront proposés dès la rentrée prochaine. Cliquez ici pour en savoir plus.
Merci aux apprentis pour la qualité de leurs interventions et à l’équipe pédagogique pour l’encadrement de ces deux rencontres.
Encadrés par le chef formateur Nicolas Falzone, les jeunes ont cuisiné des tartelettes salées et sucrées, en tenant compte des contraintes alimentaires liées aux parcours de soin. L’occasion de sensibiliser chacun aux principes d’une alimentation adaptée, sans renoncer au plaisir de cuisiner ni à la créativité.
Cet atelier s’inscrit dans le projet alimentation porté par Kymba, avec le soutien bienveillant de notre parrain Guillaume Gomez.
Merci à l’ensemble des équipes mobilisées, et bravo aux jeunes pour leur curiosité, leur enthousiasme et leur engagement tout au long de cette belle matinée.
Répondre aux nouveaux enjeux de l’hospitality par une formation d’avenir
Dans un secteur en pleine transformation, où l’expérience client, la scénarisation et l’innovation sont devenues des leviers incontournables, la maîtrise de l’événementiel est plus que jamais une compétence recherchée. C’est pour répondre à cette évolution que l’EPMT lance une toute nouvelle licence professionnelle, en partenariat avec l’IAE Lille University School of Management, référence nationale en matière de formation en management.
Dispensée en alternance sur le campus parisien de l’EPMT, cette formation est pensée pour permettre aux étudiants d’imaginer, structurer et piloter des événements dans les univers de l’hospitality, du tourisme, de la restauration et de la gastronomie. Elle conjugue approche stratégique et technicité, avec un objectif clair : former des profils immédiatement opérationnels.
« Cette nouvelle formation incarne pleinement notre ambition : offrir à nos étudiants les moyens d’exceller dans les métiers de demain. En unissant notre expertise de l’hôtellerie-restauration à celle de l’IAE Lille en management de projet, nous formons des profils créatifs et stratégiques », souligne Ismaël Menault, directeur général de l’EPMT.
Une formation ancrée dans la réalité du terrain
Le programme se déroule sur un an en apprentissage. Il repose sur des enseignements dispensés par des enseignants-chercheurs et des experts du secteur, autour de modules clés : conduite de projet, logistique, gestion budgétaire, communication, relation client, environnement réglementaire, ou encore digital appliqué à l’événementiel.
Grâce à l’alternance, les étudiants développent leur posture professionnelle et acquièrent une expérience concrète dans des entreprises du secteur. À l’issue du diplôme, les débouchés sont variés : chargé de projet événementiel, assistant de production, coordinateur logistique ou encore chef de projet junior.
Un parcours de spécialisation valorisé
Destinée aux titulaires d’un Bac+2, cette licence s’adresse à des profils dynamiques et curieux, sensibles à l’univers de l’événementiel et attirés par les environnements exigeants, créatifs et opérationnels. Elle représente une voie d’avenir pour les jeunes souhaitant allier compétences métiers, stratégie, et sens du détail.
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. Informations sur https://www.epmt.fr/40358-licence-pro-management-des-projets-evenementiels.html
Laurent Delcros (LD) : Je vais vous dire la vérité : c’est un concours de circonstances. J’étais dans une école, mais ça ne collait pas. Je n’y allais presque pas, ils ont fini par me dire merci et au revoir. À ce moment-là, je n’avais jamais cuisiné, et personne dans ma famille n’était dans ce milieu. J’ai passé deux concours d’entrée : un pour une école de dessin, un pour la cuisine. J’ai été reçu aux deux. Comme j’avais trouvé un restaurant pour l’alternance, et pas une agence de pub, j’ai choisi la cuisine. Quinze jours plus tard, je savais que j’étais au bon endroit. Ça fait 43 ans.
LD : Je n’ai pas beaucoup de souvenirs précis des locaux ou des profs. Mais je me souviens de mon envie de venir chaque jour. Le métier me plaisait, les cuisines étaient neuves, bien équipées. On était les premiers à s’installer dans les locaux actuels !
LD : Professionnellement, rien du tout. À l’époque, ce n’était pas ça qui comptait, on voulait quelqu’un de solide derrière le fourneau. Mais personnellement, c’est énorme. C’est la première fois que j’étais reconnu. J’ai compris que j’étais capable. Le CAP, c’est le seul diplôme que j’ai obtenu, et j’ai eu une médaille pour ça. J’en suis très fier.
LD : Je n’ai jamais eu besoin de chercher du travail. On me proposait des postes, on me testait sur l’omelette, et voilà. J’ai bossé chez les plus grands, dans des étoilés. J’ai aussi formé, transmis, monté des projets. J’ai donné sa chance à un jeune qui sortait de prison : il lui fallait un contrat de travail pour pouvoir s’en sortir. Aujourd’hui, il a à son actif environ 150 ouvertures de restaurants. Comme quoi, tout est possible.
LD : Il ne faut jamais regretter. Ouvrez toutes les portes. Celles qui se ferment, c’est qu’elles ne sont pas pour vous. Soyez curieux, travaillez, osez. Ce métier est dur, oui, mais il peut tout vous offrir. Moi, il m’a tout donné.
Un immense merci à Laurent Delcros pour ce témoignage sincère et inspirant sur son parcours
Envie d’en savoir plus ?
CAP Cuisine et diplôme de Meilleur Apprenti cuisinier des Vosges en 1985. J’ai travaillé dix ans dans des restaurants traditionnels et gastronomiques, avant de rejoindre les cuisines de l’UNESCO où j’ai été chef pendant 25 ans. Je suis aujourd’hui formateur technique en cuisine à l’EPMT depuis 2020.
Je forme les élèves de CAP en 1 an, les Bac Pro Terminale et les étudiants de première année de BTS. Mon rôle est de leur transmettre les techniques, les bases du métier, mais aussi de les accompagner humainement dans leur parcours.
Oui, j’aimerais intégrer une association de chefs cuisiniers dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes à une alimentation saine et équilibrée. C’est un projet qui me tient à cœur.
Le contact avec les jeunes, le plaisir de transmettre, les voir progresser et s’épanouir dans leur projet professionnel. J’essaie de leur apporter mon expérience, mon soutien et de les encourager à chaque étape.
Mon avenir professionnel touche bientôt à sa fin : dans deux ans, je partirai à la retraite, carrière longue. J’ai plusieurs projets à explorer, à la fois personnels et professionnels.
Merci à Jean-Michel pour sa disponibilité et son engagement auprès des jeunes en formation. Toute l’équipe lui souhaite de belles aventures à venir, dans et hors des cuisines !
À l’occasion de la Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT), deux journées de sensibilisation ont été organisées les 24 et 25 juin à l’EPMT.
Ouverts à tous les collaborateurs, ces temps de pause ont permis à chacun de s’accorder un moment pour souffler, s’étirer et réfléchir autrement au bien-être au travail. Au programme : un atelier de yoga sur chaise, un second sur tapis, ainsi qu’un temps d’échange et d’animation autour du handicap.
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à ces ateliers, et au service RH pour l’organisation de ces deux journées placées sous le signe de l’écoute, de la détente et de la prévention.
Transformée en casino, la salle Jean Blat a plongé les convives dans un univers de suspense feutré, ponctué d’indices et de rebondissements entre les plats. Les élèves en mise à niveau BTS, encadrés par leur formateur théâtre Anaël Alexandre, ont assuré la mise en scène, le jeu et le service, entourés d’apprentis de toutes sections mobilisés en salle, cuisine, sommellerie et bar. Une performance collective qui a su conjuguer précision, créativité et sens de l’hospitalité.
Le menu gastronomique, imaginé comme un clin d’œil à l’univers du jeu, a déroulé ses intitulés évocateurs : “Faites vos jeux”, “La roulette thaï”, “Black Jack” ou encore “Diamant vanille”. Une proposition gastronomique audacieuse, qui jouait sur les codes du casino tout en valorisant le savoir-faire des apprentis et les produits locaux et de saison.
Tout au long de la soirée, des prises de parole sont venues souligner ce que cette école défend : une formation qui allie exigence, insertion, et ouverture au monde. Ismaël Menault, directeur général, a remercié les entreprises pour leur engagement, rappelant que leur soutien, notamment à travers le solde de la taxe d’apprentissage, est un levier indispensable pour permettre à l’école de se réinventer : « La taxe d’apprentissage, ce n’est pas un geste symbolique. C’est ce qui nous permet de développer de nouveaux formats pédagogiques, de créer des passerelles pour des jeunes éloignés de l’emploi, d’investir dans les outils de demain. »
Geoffroy Boulard, maire du 17e arrondissement, a salué une école « bien implantée sur son territoire, vivante, et vecteur d’insertion et de richesse humaine ».
L’un des moments les plus émouvants fut le témoignage de Léopold, jeune en situation de handicap accompagné dans le cadre de la Passerelle Handicap (en partenariat avec Elior) « À l’EPMT, j’ai trouvé ma place. Je me sens utile, j’ai appris à avoir confiance en moi. »
Enfin, Dominique-PH. Bénézet, reconduit à la présidence de l’ADMT, a clos la soirée avec une image forte : « Former, c’est comme monter un spectacle. Chaque service est une première, chaque client, un spectateur. »
Ce dîner des partenaires a confirmé ce qui fait la singularité de l’EPMT : une école d’excellence, profondément humaine, attentive aux détails comme aux trajectoires. Une école qui forme des professionnels, mais surtout des individus complets, responsables et engagés.
Merci à l’ensemble de nos partenaires pour leur présence fidèle. Et bravo à nos apprentis et à leurs formateurs, qui ont offert bien plus qu’un dîner : une expérience construite, inspirante et pleinement maîtrisée !
La matinée a débuté par des olympiades en équipe, dans la bonne humeur et sous un grand soleil. Rires, esprit d’équipe et compétition amicale ont rythmé ces premiers moments de la journée.
À midi, un buffet raffiné a été servi dans un cadre verdoyant, offrant un temps de pause apprécié avant une après-midi libre. Chapeaux vissés sur la tête, crème solaire à portée de main et bonne humeur au rendez-vous, chacun a pu profiter des installations du domaine : piscine, badminton, vélo, tennis, pétanque, ping-pong, ou simplement farniente à l’ombre.
Ce moment partagé fut l’occasion de se retrouver en dehors du cadre habituel, de renforcer les liens entre services et de bien commencer l’été.
Merci au service RH pour l’organisation de cette journée et à toutes celles et ceux qui y ont pris part.